Les Mordus de la Pomme

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Conférence : OGM Tout s’explique

jeudi 9 février 2012

OGM : TOUT S’EXPLIQUE

Conférence à la salle des fêtes de QUÉVERT le Vendredi 7 septembre 2012 à 20h

Organisée par l’association « Les Mordus de la Pomme »

Avec Christian VÉLOT

Crédit photo : Greenpeace

Christian VÉLOT est Docteur en Biologie et Enseignant-Chercheur en génétique moléculaire à l’Université Paris-Sud 11. Il est responsable d’une équipe de recherche située sur le Centre Scientifique d’Orsay et rattachée au « Pôle Risques » de l’Université de Caen. Membre du Conseil Scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique) et administrateur de Fondation Sciences Citoyennes, il est aussi co-fondateur et Vice-Président d’un réseau de chercheurs européens engagés pour une responsabilité sociale et environnementale.

Parallèlement à son activité d’enseignement et de recherche, il anime de nombreuses conférences didactiques à destination du grand public sur le thème des OGM. L’une d’elles a notamment servi de document de travail à l’intergroupe OGM du Grenelle de l’Environnement. Il est également souvent intervenu en tant que témoin-expert dans les procès de faucheurs volontaires. Christian VÉLOT fait partie de ces lanceurs d’alerte qui œuvrent pour faire valoir la réalité de certains risques et engager des débats démocratiques, là où l’obscurité et l’opacité sont de règle. Il est l’auteur des ouvrages « OGM : tout s’explique » (Editions Goutte de Sable, 2009) et « OGM, un choix de société » (Editions de l’Aube, 2011).

Organismes Géniaux et Merveilleux, Organismes Génétiquement Monstrueux ou Outils Génétiques de Marketing ?

Les OGM ont multiples facettes car multiples domaines d’utilisation et d’application. OGM et recherche fondamentale, OGM et médecine, OGM et industries, OGM dans l’agro-alimentaire, autant de catégories que l’auteur s’évertue ici à différencier afin d’éviter certains amalgames fallacieux si chers aux VRP de la transgénèse généralisée. C’est avec des expressions imagées, des métaphores audacieuses et croustillantes, le tout arrosé de quelques notes d’humour, que Christian VÉLOT explique, avec pédagogie et simplicité, dans un langage accessible à tous, les aspects scientifiques et sociétaux des OGM en s’appuyant sur des exemples concrets. Depuis la définition des OGM jusqu’aux questions qu’ils soulèvent — tant sur les plans sanitaire, environnemental, éthique que du point de vue sociétal —, en passant par leurs modes d’obtention, la carence d’évaluation dont ils font l’objet, et des réponses aux arguments les plus répandus chez les inconditionnels des OGM tous azimuts, l’ouvrage OGM Tout s’explique apporte les outils qui permettent aux citoyens de se réapproprier un débat que l’on a tenté de leur confisquer. De la science en toute conscience.

Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) font beaucoup parler d’eux depuis qu’ils ont été introduits dans le domaine agroalimentaire. Mais les OGM ont multiples domaines d’application, et donc multiples facettes. Ainsi ne faut-il pas tout mélanger. En recherche fondamentale ou en médecine, ils constituent des outils pour étudier la fonction des gènes ou produire des protéines d’intérêt pharmaceutique. Dans le premier cas, l’OGM est une “éprouvette biologique”, dans le second, c’est une usine à médicaments. Dans le domaine agroalimentaire, en revanche, la situation est totalement différente. D’abord, il s’agit d’OGM utilisés non plus en espaces confinés, mais destinés à être disséminés en plein air. Ensuite, dans l’agroalimentaire, l’OGM n’est pas utilisé comme un outil mais comme un organisme à part entière, ce qui implique la nécessité de maîtriser parfaitement l’impact des modifications génétiques, non seulement sur l’organisme lui-même, mais également sur ses interactions avec l’environnement. Le manque de contrôle de ces paramètres et l’absence de confinement engendrent des risques incontrôlables tant sur le plan sanitaire qu’écologique.
Les OGM agroalimentaires répondent-ils à une utilité ou une urgence sociale qui puisse justifier que l’on prenne de tels risques pour l’environnement, les cultures en place et les consommateurs ?